Vue générale d'un hangar de l'étape 22d, avec signalétique Métropole de Lyon.
La Métropole de Lyon investit les sites inoccupés pour y développer des projets d’urbanisme transitoire, accélérateurs des politiques publiques métropolitaines, d’innovation et d’expérimentation.
L’urbanisme transitoire permet de se saisir de ces opportunités foncières pour ouvrir temporairement et rapidement des lieux de développement économique, d’hospitalité et d’hébergement d’urgence, de promotion de filières émergentes et de l’économie sociale, solidaire et circulaire, d’accompagnement des acteurs associatifs et culturels...
Ces lieux constituent des espaces de collaboration et d’innovation sociale, ainsi que des leviers pour des occupants dont le modèle économique récent ne trouverait pas de réponse, dans un premier temps, dans l’offre immobilière classique. L’urbanisme transitoire apporte ainsi une réponse au manque d’immobilier abordable d’habitation ou d’activité, dans la métropole lyonnaise.
Les projets d’urbanisme transitoire visent également à alimenter les réflexions sur les projets urbains, à ouvrir le champ des possibles, à préfigurer ou tester des usages, servir à la concertation, à donner à voir une mutation à venir. Ils permettent de mettre à profit le temps précieux de la conception des projets urbains et d’amorcer la réappropriation de certains lieux par les habitants. Les projets urbains s’inscrivent en effet dans un temps long que l’urbanisme transitoire permet d’optimiser.
L’urbanisme transitoire se décline dans les bâtiments mais aussi sur l’espace public, où il permet de préfigurer des nouveaux lieux de vie : c’est le cas sur la place des Martyrs de la Résistance à Lyon, cela a été également le cas dans la ZAC Gratte-Ciel ou place Grandclément à Villeurbanne ou avec le jardin partagé des Marronniers à Fontaine-sur-Saône. En Presqu’île, les projets Rive droite et rue de la République intègreront une partie d’urbanisme transitoire également sur l’espace public.