Crédit : David Bordes - Rebâtir Notre Dame de Paris
Récemment achevée, la charpente de Notre-Dame de Paris vient de recevoir la certification PEFC, symbolisant les efforts de toute une filière pour livrer un ouvrage d’exception, depuis les étapes de sylviculture jusqu’à la mise en œuvre de cet édifice remarquable.
Alors que le chantier de reconstruction de Notre-Dame bat son plein, la charpente, elle, est terminée depuis le 12 janvier. Symbole d’un savoir-faire millénaire, ce chantier hors-norme aura nécessité une quantité colossale de bois de chêne français. Rien que la « forêt », surnom donné aux grands combles, aura nécessité près de 1200 chênes à elle seule.
À l’occasion de la fin de cette étape cruciale, l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage du chantier, vient de recevoir la certification de projet PEFC, une distinction encore rare. Celle-ci atteste de l’origine durable des matériaux en bois de chêne massif mis en œuvre, ainsi que le caractère responsable des travaux conduits par l’établissement public ainsi que les architectes en chef de monuments historiques, maîtres d’œuvre de ce chantier.
La certification vient couronner l’engagement de toute une filière pour permettre que chaque étape du chantier soit réalisée dans une démarche de gestion forestière durable. Ainsi, près de 80% des grumes du chantier sont certifiées PEFC, provenant ainsi de près de 35 scieries et 175 forêts certifiées PEFC. Pour l’occasion, Christine de Neuville, présidente de PEFC France, a expliqué : « Remettre cette certification aujourd’hui, c’est reconnaître l’engagement du maître d’ouvrage, l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, mais aussi de toute la filière forêt-bois en faveur de la pérennité de la forêt française. Cette mobilisation hors norme de la filière pour restaurer un symbole du patrimoine français est une parfaite illustration de la vision et de la volonté que PEFC porte depuis maintenant 25 ans : réunir et offrir à l’ensemble des parties prenantes de la forêt des solutions pour faire face au défi commun qui nous attend : l’évolution des enjeux environnementaux, économiques et sociétaux de forêt en France face au réchauffement climatique et ainsi préserver la forêt française ».