L’USIRF, l’union des syndicats de l’industrie routière, dénonce les propositions inconscientes de l’association Terra Nova, « fondation progressiste », qui recommande aux collectivités locales une division par deux des dépenses sur les routes.
Pour l’USIRF, suivre ces recommandations, c’est supprimer directement 40 000 emplois qualifiés pour en créer d’hypothétiques, accélérer la dégradation des réseaux routiers communaux et départementaux (un million de kilomètres), affaiblir la compétitivité économique des territoires, et remiser le principe de leur égalité aux oubliettes. " Une telle recommandation traduit une méconnaissance totale des réalités socioéconomiques auxquelles sont confrontées les collectivités territoriales ; elle occulte complètement l’importance du bon fonctionnement des infrastructures dans la vie quotidienne des personnes et des entreprises. Elle oublie une évidence : les réseaux routiers, outre qu’ils permettent des flux de toutes natures, sont un point d’appui de tous les autres : adduction d’eau, assainissement, énergie, télécommunications ", explique l’Ursif par voie de presse. Rappelons que l’entretien des infrastructures existantes est une priorité absolue, au cœur des recommandations de la Commission Mobilité 21.