INFRASTRUCTURES TP
L’effondrement du pont de Gênes en Italie le 14 août dernier aura mis en lumière l’impérieuse nécessité de garantir la maintenance et l’entretien des ouvrages d’art, et principalement des ponts routiers. Si en France, l’État s’est engagé fin août à dégager une enveloppe de 850 millions par an à partir de 2020 pour sécuriser son réseau, le constat n’en demeure pas moins alarmant sur l’état des infrastructures nationales. Le 26 septembre, les propres chiffres enfin livrés par le ministère des Transports suite à une promesse émise par Elisabeth Borne indiquaient que 23 ponts en France sont un état qualifié placidement d’ « altéré », selon une première liste portant sur l’état des 164 plus grands ouvrages du pays (42 sont gérés par l’Etat). Sur ces 23 ponts, deux appartiennent à la catégorie des «ouvrages dont la structure est gravement altérée et nécessite une intervention urgente»: le viaduc d'Echinghen, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), sur l'A16, et celui de Caronte, sur l'A55, à Martigues (Bouches-du-Rhône). En clair, ces ouvrages font courir un danger aux automobilistes. La liste devrait d’ailleurs s’allonger dans les mois qui viennent puisque le réseau national comporte 24.000 ponts en service.
RESERVÉ AUX ABONNÉS
PUBLIÉ LE 3 OCTOBRE 2018
STEVE CARPENTIER
Archiver cet article dans votre compte.
Ce service requiert une
inscription gratuite.
Abonné(e) ou déjà inscrit(e) ?
S'identifier
La suite de ce contenu est réservée aux abonnés.
DÉJÀ ABONNÉ(E) ? SE CONNECTER
Article publié dans
BTP Magazine n° 316.
À LIRE ÉGALEMENT
Tous les articles Infrastructures TP