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Sarens lève le pont Colbert à Dieppe

PUBLIÉ LE 11 AVRIL 2024
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Sarens lève le pont Colbert à Dieppe
Crédit : Sarens
Le pont Colbert, situé dans le port de Dieppe, s’automatise pour un montant de 19,6 M€. Sarens s’est chargé du démantèlement de l’ouvrage d’un poids de 840 tonnes et d’une longueur de 70 mètres.

Le pont Colbert, un pont tournant hydraulique en fer de la fin du XIXe siècle situé dans le port de Dieppe, fait actuellement l’objet d’une restauration et d’une rénovation complètes. Ce pont tournant permet aux navires d’entrer et de sortir du quai commercial et assure un lien routier essentiel entre Dieppe et Neuville avec plus de 12 000 véhicules le traversant quotidiennement. Il est manœuvré 1 400 fois par an pour 2 300 mouvements de navires.

Le pont Colbert a été mis en service en 1889 et est le dernier grand pont tournant d’Europe à fonctionner dans sa configuration d’origine, ce qui lui a valu d’être classé monument historique en 2017. Le Port de Dieppe, propriétaire du pont, a prévu de démonter l’ouvrage pour le rénover entièrement et automatiser son exploitation à partir de 2025. Le démantèlement a été réalisé par le Groupe Eiffage Métal et Sarens a été son partenaire dans les manœuvres, marquant le début d’une période de quinze mois de travaux sur le port de commerce, jusqu’à la réinstallation du pont, prévue en mai 2025, qui verra à nouveau Sarens opérer. 

Sarens a débuté son intervention mi-janvier avec son projet de solutions techniques et d’ingénierie. Le site du projet se trouvait au milieu de la ville, là où les camions et les grues devaient stationner dans les rues, mais pendant les travaux, la circulation est restée continue. Des équipements de levage ont dû être installés sous le pont dans une fosse très difficile d’accès. Le niveau de l’eau a monté de 8 mètres en moins de 6 heures, ce qui a rendu l’opération très critique. De plus, le côté du quai n’était pas assez solide pour supporter le poids des transporteurs modulaires automoteurs (SPMT), de sorte qu’une longue et lourde poutre a dû être installée.

L’équipement utilisé comprenait 8 tours de vérin CS250, 4 SPMT de 8 lignes d’essieux, divers supports et répartiteurs de charge, 12 ponts de 5800 mm et 2750 mm, 4 treuils hydrauliques et 24 pompes de ballast. La quasi-totalité du matériel est venue de Wolvertem (Belgique) par camion, pour un total de 40 camions. La mise en place des équipements s’est déroulée en différentes phases. Il a fallu une semaine pour les préparatifs, 2 semaines pour l’exécution et une autre semaine pour la démobilisation.

Comme les marées et les niveaux d’eau changeaient chaque jour, tous les calculs et préparatifs devaient être effectués pour une journée précise. L’opération en cours comprend également la restauration de la cabine de manœuvre et le remodelage de la façade de la centrale, ainsi que la rénovation de sa chaussée, l’élargissement de ses trottoirs pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite et la restauration de l’escalier, qui offrira des avantages importants à la communauté.

Le mécanisme qui fait tourner le pont est hydraulique et utilise simplement l’eau du canal, ce qui, en temps normal, ne nécessite que la présence de deux techniciens. En hiver, pour éviter les risques de gel bloquant le mécanisme, des coffrages en bois sont installés autour des tubes et vérins et remplis d’environ 20 tonnes de fumier de cheval. La chaleur générée par le fumier peut protéger le pont jusqu’à -10°C pendant plusieurs mois. Ces opérations épuisantes, qui occupent une dizaine de personnes deux nuits par an, devraient disparaître d’ici 2025 grâce à l’isolation des circuits hydrauliques.
 
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