Selon le ministère des Transports du Québec, le nombre de structures routières en « bon état » avait augmenté depuis 2008 de près de 18 points de pourcentage avant de diminuer entre 2016 et 2017.
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Au total, 482,5 millions de dollars canadiens ont été consacrés à la conservation des chaussées. 83,4 autres millions de dollars ont été attribués pour mener des travaux de réfection des ponts du réseau routier municipal.
Ces investissements restent toutefois inférieurs à ceux consacrés au développement de nouveaux projets tels que le projet Turcot. Ce dernier consiste en la construction un nouvel échangeur sur trois étages. Entre 2017 et 2018, il a atteint un niveau d’avancement de 60%. 35 des 56 structures prévues ont été complètement réalisées.
A titre de comparaison, en France, 51,5% des chaussées du réseau routier national non concédé ont été considérées en « bon état » en 2018, selon les données IQRN des trois dernières campagnes. Le taux de renouvellement annuel des couches de surface a été de l’ordre de 4 à 5 % de la surface totale des chaussées, soit un renouvellement tous les 20 à 25 ans en moyenne.
* Une chaussée en bon état présente un confort de roulement jugé acceptable pour une classe de routes donnée
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