Cet effort exceptionnel est rendu possible grâce à l’augmentation de la dotation consacrée au fluvial dans le budget de l’Etat (via l’Agence de financement des infrastructures de Transports de France – AFITF) et au co-financements des projets fluviaux par les collectivités ou encore l’Union européenne.
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Mais aussi : plusieurs projets de confortement de barrages réservoirs ou de navigation pour un montant total de près de 40 millions d’euros : Grand-Rue (Loiret-45), Plessis (Saône-et-Loire-71), Panthier (Côte d’Or-21), Dames et Prégilbert (Yonne-89), Batardeau (Yonne-89), Bouzey (Vosges - 88), Charme (Haute-Marne - 52) et La Mouche (Haute-Marne – 52).
France Relance est passé par là
La capacité de financement des investissements de VNF est portée à 300 millions d’euros pour 2021, mais aussi 2022, accélérant l’augmentation du programme d’investissement de ces dernières années.
VNF bénéficie d’une dotation de 175 millions d’euros en faveur du développement du fluvial. Ce budget, mis en œuvre en 2021 et 2022, permettra d’accélérer la réalisation de près de 100 projets de maintenance et de modernisation du réseau portés par l’établissement.
Les crédits alloués dans le cadre du plan de relance permettront à la fois de contribuer : au développement du transport et de la logistique, à hauteur de 40 millions d’euros ; à l’aménagement et au développement des territoires en sécurisant et fluidifiant le trafic des bateaux de plaisance, pour près de 60 millions d’euros ; aux actions menées en faveur de la gestion hydraulique, de la sécurité des ouvrages hydrauliques et la préservation de la biodiversité, pour près de 40 millions d’euros.
Une partie des crédits du plan de relance sera également affectée au déploiement de la fibre optique sur le réseau (près de 40 millions d’euros), qui permettra, outre le développement de nouveaux produits à destination des usagers de la voie d’eau, de faciliter la gestion des infrastructures et ainsi d’améliorer la qualité du service rendu (surveillance du réseau, automatisation et télé-conduite des écluses et ponts mobiles), mais aussi d’améliorer la performance écologique du réseau et de réduire la pénibilité du travail pour les agents de Voies navigables de France.