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Une passerelle en projet sur la Loire

PUBLIÉ LE 8 MARS 2021
LA RÉDACTION
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Une passerelle en projet sur la Loire
Perspective 1 Passerelle © Marc Mimram Architecture Ingénierie
Le cabinet d’architectes et ingénieurs Marc Mimram a été retenu par le département du Loir-et-Cher pour concrétiser le projet de passerelle, situé au niveau des piles de l’ancien barrage du Lac de Loire. La future passerelle doit permettre le franchissement de la Loire pour les piétons, les cyclistes et les cavaliers.

Le cahier des charges comportait plusieurs contraintes techniques et environnementales : insertion dans le paysage ligérien, qualité architecturale, développement durable, points de vue sur la Loire, protection des sternes présentes sur l’ile centrale.

Ce projet estimé à 12 millions d’euros, comprenant donc la passerelle sur la Loire et l’ouvrage de franchissement de la RD951 dans le prolongement du viaduc des Noëls, sera réalisé par le cabinet d’architectes et d’ingénieries Marc Mimram, associé aux bureaux d’études Greisch Ingénierie et SETI, ainsi qu’au cabinet de paysagistes Phytolab.

Début des études ce mois de mars 2021. Les travaux de la passerelle et du viaduc débuteront en décembre 2023 et dureront jusqu’en décembre 2024. Livraison prévue en 2024.

Descriptif de l’ouvrage

L’ouvrage est porté en superstructure au-dessus du tablier et de manière duale en infrastructure sous le tablier. Ainsi, à la longue courbe en plan de l’ouvrage correspond une douce courbe en élévation qui permet d’ouvrir de manière asymétrique les vues sur le fleuve en les orientant vers la ville à l’Ouest. 

Dans les courbes de la structure s’installent deux larges belvédères qui offrent des lieux de résidence, de regards, de contemplation sur le fleuve et la ville. Ainsi, le piéton comme le cycliste, peuvent se mettre en balcon
sur le fleuve, en arrêt selon les lieux et les séquences de l’ouvrage.

Une stratégie de frugalité tant dans la conception de la structure que dans l’usage des matériaux est un point fort du projet.La structure de l’ouvrage distingue très fortement les éléments en arcs comprimés qui sont en bois lamellé-collé, des éléments tendus et fléchis en acier.

Ce dispositif permet évidemment d’améliorer le bilan carbone de l’ouvrage tout en donnant à lire une hiérarchie structurelle dans la distinction des matériaux, en offrant une présence forte et adaptée du bois.

Les chiffres

Longueur : 380 m
Largeur : 4 m minimum
750 tonnes d’acier
353 m3 de béton pour le tablier
120 m3 pour les appuis
85 m3 de bois
650 m3 de bardage bois
Franchissement de la départementale : 60 tonnes d’acier
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