L’Institut des routes, des rues, et des infrastructures pour la mobilité (Iddrim) vient de publier la 5e édition de son Observatoire National de la Route (ONR), alimentée par 68 départements et 11 métropoles.
Créé en 2016, l’ONR est un outil au service des politiques durables de gestion du patrimoine routier, plébiscité par les gestionnaires publics des réseaux routiers (État, ADF, AdCF) et les professions routières (Routes de France, STRRES).
Pour cette 5e édition, malgré la crise sanitaire et les élections (communales et intercommunales en 2020; interdépartementales en 2021), 68 départements et 11 métropoles qui ont alimenté l’enquête, ce à quoi il faut ajouter les données de l’État sur le réseau non concédé.
Si la dynamique de participation se confirme à travers un échantillon représentant plus de 280 000 km de voirie cette année, la marge de progression reste importante. C’est notamment le cas auprès des intercommunalités et des communes dont les données restent difficiles d’accès pour l’enquête. Globalement, les résultats issus de cette enquête confirment l’hétérogénéité dans la gestion du patrimoine routier des intercommunalités.
Les conclusions
Parmi les 70 communautés de communes et d’agglomération participantes à ce sondage, 31 gestionnaires exercent la compétence voirie intégrant les éléments « bandes de roulement » et « ouvrages d’art », dont 7 sur l’ensemble du linéaire routier de leur territoire.
L’historique des données recueillies par l’ONR met en exergue une tendance importante, celle de la croissance continue des dépenses publiques dans la voirie depuis 2016, montrant l’effort consenti par les gestionnaires dans la mise en place d’une gestion patrimoniale.
La croissance de ces investissements est d’autant plus marquante cette année que les données étudiées correspondent aux budgets de l’année 2020 au cours de laquelle le pays a été frappé par la pandémie de Covid-19.
Ce rapport permet de faire le constat que, malgré la forte pression à laquelle les collectivités ont été soumises et les rectifications budgétaires imposées par la gestion de cette crise inédite, les gestionnaires ont maintenu leurs niveaux d’investissement dans les infrastructures de mobilité.