Le ministre de l’Economie Bruno Lemaire, en visite sur le site de Dunkerque, a confirmé le soutien de l’Etat à la décarbonation des activités d’ArcelorMittal.
Afin d’être en règle avec ses objectifs (-35% d’émissions d’ici 2030 en France), et les exigences du réchauffement climatique, ArcelorMittal a amorcé la décarbonation de ses activités. Outre l’augmentation du recyclage de l’acier et le pilote de captage du CO2, elle passera notamment par la construction de nouvelles installations industrielles dans l’usine de Dunkerque qui accueillera prochainement une unité dite de "réduction directe du fer" (DRI) et deux fours électriques.
En visite ce jour à Dunkerque, le Gouvernement, par la voix et la présence de son ministre de l’Economie Bruno Lemaire a signé une convention de financement entre ArcelorMittal France et l’Ademe, dont le versement de l’aide de l’Etat a été autorisé par la Commission européenne en juillet 2023. A côté, la réforme du marché de l’électricité engagée en France, et la signature avec EDF d’une lettre d’intention relative à la conclusion d’un contrat d’allocation de la production, va également permettre à ArcelorMittal de sécuriser ses approvisionnements futurs en électricité en France, condition sine qua non à cet investissement.
ArcelorMittal a terminé en juillet dernier sa première phase d’études d’ingénierie (pré-FEED) et la phase de FEED (1) est actuellement en cours. Selon les résultats de cette 2e phase, qui définiront les conditions de viabilité du projet (dispositif industriel, budget final, et calendrier), ArcelorMittal passera à la mise en oeuvre du projet. Les nouvelles unités de production remplaceront progressivement l’un des deux hauts-fourneaux actuellement opérationnels sur le site de Dunkerque.
"Ce projet majeur représente 1,8 milliard d’euros d’investissements et réduira à terme de près de 6% les émissions industrielles du pays", a précisé Bruno Lemaire.