Le Gouvernement, qui espère ainsi voir s’éteindre la grogne des agriculteurs, annonce la suppression de la hausse de la taxe sur le gazone non routier (GNR). Les entreprises de travaux publics réclament le même traitement.
Face à la révolte des agriculteurs qui s’attèlent en ce moment même à bloquer tous les accès à la région parisienne, le Gouvernement, par le biais de Gabriel Attal, proposent plusieurs mesures destinées à calmer les esprits dont la suppression de la hausse de la taxe sur le gazone non routier (GNR). Ce carburant, qui alimente à la fois les mondes agricole et de la construction, coûte de plus en plus cher. La taxe sur le GNR devait initialement augmenter pour le BTP d’environ six centimes chaque année, jusqu’à 2030. Or, une entreprise de travaux publics en utilise 700 000 litres par an sur 80 machines, rappelle France Info.
Avec la suppression de la hausse de la taxe sur le GNR obtenue par les agriculteurs, les professionnels des TP entendent bien gagner la même faveur. "C’est une question d’équité. S’engager avec force dans la transition écologique, bien sûr. Subir une telle différence de traitement, certainement pas !", a fait savoir Alain Grizaud, président de la FNTP sur son compte Linkedin.