Le tunnelier Clémence Isaure qui réalise ces travaux de creusement est dit à « attaque ponctuelle ». Il fonctionne sous pression d’air dans la chambre d’abattage (ou d’extraction : espace qui sépare le bouclier de la roue de coupe). Il injecte de l’air comprimé dans le sol pour empêcher les venues d’eau de la nappe phréatique dans le tunnel en construction. Avec cette technique de creusement, il est possible d’observer l’apparition de bulles à la surface de l’eau. Ce phénomène normal et classique se produit lorsque de l’air sous pression est injecté dans le sol. Cet air chemine librement dans le sol, s’infiltre et remonte vers la surface de l’eau. Il n’est pas dangereux pour l’homme ni même pour le Canal du Midi et son environnement.
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Retour sur les étapes de franchissement du Canal du Midi
Le Canal du Midi a été remblayé sur une largeur de 25m afin de consolider le terrain en amont des 2 passages du tunnelier. Une fois le remblai mis en place, une foreuse a réalisé des injections de matériaux (argile et ciment) dans le sol. Pour préserver le canal, un travail de précision a été effectué : remblaiement à la pelle depuis les berges, évacuation du remblai avec des engins guidés pour retrouver la configuration initiale et préserver la faune et la flore du site. Le tunnelier Clémence Isaure creusera deux tunnels de 250m de long et de 5.29m de large sous le Canal du Midi jusqu’à la rentrée 2024.