Syntec-Ingénierie se base sur la feuille de route « Un autre monde est atteignable », dévoilée en 2024 et engagée sur quatre ans, afin de programmer les actions à venir de la profession.
Les priorités de Syntec-Ingénierie pour cette année 2025 consisteront à :
Accélérer la transition écologique et énergétique
- Continuer d’accompagner les entreprises d’ingénierie dans l’adoption de pratiques durables, notamment à travers l’application de la réglementation CSRD. - Maintenir des relations partenariales avec les grands acteurs pour renforcer l’exemplarité et l’expertise de la profession. - Encourager le gouvernement à investir dans des aménagements de territoires et dans des villes plus durables, s’assurant que le fond vert est bien sanctuarisé. - Poursuivre les contributions au Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC) et à la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), et prendre part à la publication d’outils méthodologiques sur des thématiques environnementales, comme la décarbonation.
Accompagner la transition digitale et numérique
- Accentuer la position stratégique de la profession dans la valorisation de la donnée, grâce à des partenariats (Cerema, Société des Grands Projets, MINnD, Building Smart France, …). - Continuer à sensibiliser les entreprises sur l’usage des outils numériques au juste besoin, au service de la qualité, du coût et des délais de mise en œuvre des projets.
Renforcer la souveraineté industrielle
- Soutenir la réindustrialisation de la France en apportant des solutions adaptées aux nouveaux besoins industriels, notamment en matière de -décarbonation ou d’accueil de nouveaux acteurs dans les territoires. - Encourager l’innovation et l’attractivité des filières stratégiques, comme le nucléaire, à réaffirmer comme « un axe essentiel » pour augmenter la productivité d’électricité décarbonée.
Valoriser les talents et soutenir les métiers de l’ingénierie
Au vu du déficit persistant de 20 000 ingénieurs en France : - Maintenir le cap sur les actions menées pour promouvoir l’ingénierie auprès des jeunes, notamment la campagne de sensibilisation “Avec l’ingénierie, tu peux vraiment tout faire”* qui a touché plus de 11 millions de personnes sur 2024. Une dynamique qui sera poursuivie sur l’année en cours, avec de nouvelles opérations de communication. - Sciences et techniques : encourager les femmes à choisir ces métiers, et les jeunes femmes à s’orienter vers ces formations. - Préparer et faciliter les évolutions sectorielles de compétences.
Un alignement avec les priorités européennes et nationales
Syntec-Ingénierie partage pleinement l’analyse exprimée dans la déclaration de politique générale du Premier Ministre sur les défis économiques et sociaux majeurs. Ses priorités identifiées s’intègrent ainsi parfaitement dans ses divers axes d’actions :
- Stabilité économique et fiscale : l’ingénierie a besoin d’un cadre réglementaire et législatif stable. Syntec-Ingénierie appelle à l’adoption rapide d’un budget ambitieux et plaide pour ne pas alourdir la pression fiscale sur les entreprises. Syntec-Ingénierie sera particulièrement attentif à l’attractivité du travail qualifié et sa soutenabilité financière par les entreprises pour le maintien des emplois en France. - Transition durable et infrastructures : sanctuariser le fonds vert et continuer à investir dans des territoires et villes plus durables. - Simplification de l’action publique : réduire la charge administrative et faciliter l’accès des entreprises à la commande publique grâce au Projet de Loi de Simplification de la vie économique. - Aménagement et projets stratégiques : repenser l’aménagement des territoires en poursuivant les projets structurants de transports, tout en lançant enfin le programme EPR2. - Défense du CIR et de l’apprentissage : Stimuler l’innovation à travers la défense du CIR (Crédit d’Impôt Recherche) et sécuriser le financement de l’apprentissage à tous les niveaux de formations pour toutes les entreprises.
Par ailleurs, après les cyclones Chido et Dikeledi, qui ont gravement affecté Mayotte, Syntec-Ingénierie s’accorde avec l’État et le Cerema à la reconstitution des dommages causés. Il est nécessaire de remettre rapidement en état et en fonctionnement les infrastructures essentielles, en décidant de rebâtir à l’identique ou en améliorant leur résilience.