Le Grand Paris Express n’aura pas pour seul effet de redéfinir la mobilité dans la Métropole. Il contribuera également à transformer les espaces publics autour des gares, comme en témoigne l’ouvrage "Les places du Grand Paris".
200 km de lignes de métro automatique et 68 gares verront le jour d’ici 2030. La révolution des déplacements est en marche et s’accompagnera de l’émergence d’une nouvelle intermodalité pour les usagers des transports publics. Cette dernière mutation suppose d’anticiper les flux de piétons, vélos, bus, tramways et autres voitures qui convergeront inévitablement vers les futures gares, dont 80 % seront en interconnexion.
Cette analyse, la Société du Grand Paris (SGP) a décidé de la porter afin de mobiliser autour d’orientations qui devront guider les grands projets urbains et la conception des espaces publics constitutifs de "l’intermodalité du XXIe siècle". Vecteur de cette communication, l’ouvrage "Les places du Grand Paris" propose ainsi de prendre en compte les impératifs et les points de vue de chacun (partenaires, élus...), de définir un périmètre, d’élaborer un programme d’actions et son mode de conception, son financement et sa gestion ultérieure.
C’est donc un vaste travail collectif qui se profile à l’horizon ; un travail à la hauteur des ambitions affichées par le président du directoire de la Société du Grand Paris : "Les espaces publics aux abords des 68 gares seront accessibles et confortables. Ils privilégieront des mobilités apaisées en réservant toute leur place aux circulations douces. […] Les aménagements seront flexibles et évolutifs pour s’adapter aux mutations futures des mobilités. [...] Les parvis de nos gares seront des lieux de rencontres, d’échanges, des lieux de vie qui renforceront la polycentralité et qui deviendront les premières places de la Métropole du Grand Paris". Voilà pour l’objectif, reste désormais à l’atteindre.