Engagé à améliorer la mobilité intérieure et autour des installations portuaires, le port d’Anvers a pris la décision de doubler la part du transport ferroviaire à l’intérieur du complexe.
Actuellement, le rail représente seulement 7% du transport à l’intérieur des installations portuaires. Outre la promotion du transport par barges, l’Autorité portuaire entend apporter un soutien sans faille au transport ferroviaire, avec pour objectif de doubler le trafic ferroviaire au cours des cinq prochaines années.
Railport, une initiative lancée conjointement par l’Autorité portuaire d’Anvers, la Left Bank Development Corporation et les organisations professionnelles essenscia Flandres (Fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie) et Voka Alfaport (Chambre de commerce Anvers-Waasland), est en charge de la réalisation de ce projet.
Nils van Vliet a été nommé PDG en juin dernier. À l’issue d’une période d’études et de projets pilotes pour le transport diffus, il aura pour mission d’introduire des initiatives concrètes en vue d’améliorer et de promouvoir le transport ferroviaire. Dans l’intervalle, des discussions constructives ont été entamées avec Infrabel, l’exploitant des chemins de fer belges, dans le but de développer un nouveau modèle de gestion des infrastructures ferroviaires dans l’enceinte portuaire qui rendra le transport ferroviaire plus flexible et plus efficace.
Tom Verlinden, responsable de la mobilité pour le Port d’Anvers, explique : "Pour améliorer la mobilité à l’intérieur et autour du port, nous nous sommes fixé pour objectif de créer un « modal shift » dans l’optique de ramener la part du transport routier de 55 à 43% d’ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, nous voulons d’une part doubler la part du transport ferroviaire en la portant à 15% et, d’autre part, porter la part du transport par barges de 38 à 42%. Pour l’instant, nous avons réussi à retirer 2,1 millions de poids lourds des routes chaque année grâce au transport par barges, soit plus de 8 000 camions par jour, ce qui représente une ligne continue de 120 km. Les autres gains d’efficacité ne pourront qu’améliorer cette situation".