VIIA, filiale de la SNCF, vient de signer un accord avec le département Territoire et Développement durable de la Generalitat de Catalogne, par l’intermédiaire de Cimalsa, centre logistique de Catalogne, pour développer le terminal d’autoroute ferroviaire du port de Barcelone.
C’est une bonne nouvelle pour le fret. Le 18 juillet 2019, le gouvernement catalan s’est engagé à construire le premier terminal d’autoroute ferroviaire en Catalogne. Plus précisément, l’accord de collaboration signé entre VIIA et le département Territoire et Développement durable de la Generalitat de Catalogne permettra le développement du terminal d’autoroute ferroviaire dans la zone portuaire de Barcelone, sur le site de l’ancien lit du fleuve Llobregat, avec une capacité de 8 fréquences quotidiennes qui sera ouvert à l’utilisation de tout opérateur. Cette offre de transport ferroviaire constitue une réelle alternative au transport de marchandises par route et reliera la Catalogne à la France et aux pays d’Europe centrale et septentrionale. Entre autres, il présente de nombreux avantages sociaux, économiques et environnementaux, parmi lesquels la réduction du trafic de poids lourds sur les routes avec la réduction conséquente des émissions de gaz polluants, l’optimisation des systèmes de transport et de logistique et un effet positif sur la réduction du ratio de perte.
Valeurs environnementales du projet La signature du président de VIIA, Thierry Le Guilloux et du président de Cimalsa (entreprise publique de la Generalitat en charge de la planification des projets d’infrastructures), Enric Ticó, a été suivie par le conseiller au Territoire et au Développement durable, Damià Calvet, qui a souligné les valeurs économiques et environnementales de ce projet et qui souhaite mettre à disposition « tous les moyens de la Generalitat pour progresser dans la décarbonisation de la mobilité afin d’atteindre un objectif zéro émission en 2050 ». Pour Thierry Le Guilloux, président de VIIA « la signature de ce projet est une excellente nouvelle pour le transport multimodal et les autoroutes ferroviaires. Il ouvre la voie à un mode de transport innovant et respectueux de l’environnement ». En ce sens, les études réalisées ne comptant que les 3 premières rotations quotidiennes prévues permettront de réduire les émissions de CO2 d’environ 80 000 tonnes par an. « Pour le gouvernement », a insisté Calvet, « il est très important d’aller de l’avant avec un projet visant à revitaliser l’économie et à créer des emplois, ainsi que tout ce qui implique de décarboniser la mobilité pour faire face au changement climatique ».
Notons que ce projet de terminal ferroviaire sur le port de Barcelone est ouvert à d’autres administrations publiques, locales, régionales et nationales.