Pour ne pas impacter les usagers, les travaux sont en effet réalisés la nuit en dehors des périodes de circulation des RER. « Nos opérationnels ont une marge de manœuvre très courte et ne peuvent travailler sur la voie qu’entre 1h30 et 3h50 » indique l’entreprise de travaux qui mobilise plus d’une trentaine de personnes et quatre pelles toutes les nuits afin de pouvoir réaliser l’ensemble du chantier dans les temps impartis, soit de début octobre à mi-décembre pour les opérations de bourrage et d’’évacuation du matériel.
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Le chantier s’effectue exclusivement en sous-terrain avec un accès très limité à l’extérieur. Afin de permettre aux équipes de travailler efficacement, pas moins de deux semaines ont été nécessaires pour réaliser l’approvisionnement de tout le matériel, des outils et des engins. De plus, et pour garantir une bonne qualité de l’air aux opérationnels qui travaillent dans l’espace confiné du tunnel, un important système de ventilation a été mis en place. Les équipes d’ETF ont installé quatre puissants ventilateurs à l’entrée de chaque voie, au PK 0. L’air soufflé permet alors de pousser les fumées, gaz et poussières vers la sortie du tunnel où d’autres ventilateurs de la SNCF s’occupe de l’évacuation vers l’extérieur.