Une étape primordiale vient donc d’être franchie avec la fin des opérations de déroulage des câbles du téléphérique Téléo. Celui-ci fonctionne en effet grâce à trois câbles : deux câbles porteurs et un câble tracteur. Les câbles porteurs sont ancrés aux stations d’extrémités et posés sur des rails guides au niveau des 5 pylônes et de la station intermédiaire : il a donc fallu en dérouler 4, soit 2 par voie. Le câble tracteur, qui fera avancer les cabines, forme quant à lui une boucle sans fin. Pour y parvenir, il a donc fallu faire ce que l’on appelle « une épissure », une ingénieuse opération d’assemblage bien connue des matins et des électriciens consistant à entremêler manuellement les 2 extrémités du câble. Cette étape, de haute technicité, s’est tenue du côté de la station Oncopole à l’aide d’une passerelle himalayenne. Retour en image sur ces différentes opérations.
Le déroulage des câblettes
Déroulage des premières ‘câblettes’ qui ont servi au déroulage des câbles d’acier définitifs via un hélicoptère et un drone.
Déroulage des câbles
Déroulage et mise en tension des câbles définitifs en acier de diamètre de plus en plus important (montée en diamètre des câbles.
Epissure du câble tracteur, qui fera avancer les cabines.
L’épissure est l’assemblage des deux extrémités du câble afin d’obtenir une boucle sans fin. Opération réalisée entièrement manuellement, l’épissure nécessite une grande rigueur et un savoir-faire unique.
Pose des 28 cavaliers.
Les cavaliers sont des éléments de liaison positionnés entre les trois câbles : ils garantissent un écartement constant entre ces derniers afin d’assurer le bon cheminement des cabines. Téléo en compte 28, acheminés jusqu’à leur position à l’aide d’une plateforme roulante suspendue aux câbles et d’équipements de levage. Ces cavaliers sont de couleur alternativement rouge et blanche, pour se rapprocher des balisages aéronautiques habituels (dans la traversée de la Garonne, les câbles se situent sous le corridor de passage des hélicoptères) mais également pour être plus facilement perceptibles pour l’avifaune : le rouge étant visible des oiseaux à activité diurne, le blanc, des oiseaux à activité crépusculaire.