Après le transport des voyageurs, Taxirail annonce des trains de fret légers et autonomes pour les dessertes fines à l’horizon 2025.
 
Si la startup de la mobilité Taxirail, a donné la priorité au transport des voyageurs sur les lignes de dessertes fines du territoire, le développement de la partie Fret n’est pas en reste. En effet, comme nous le confie Régis Coat, Président de Taxirail SAS et Exid Concept et Développement, « le Fret était prévu dès le début du projet ». Partageant la même base que les véhicules voyageurs, cette déclinaison fret, dont l’autonomie est estimée à 600 km, pourront transporter 2,5 tonnes de marchandises. Comme le précise Régis Coat, « les voies utilisées par nos trains légers autonomes pourront être partagées avec des trains de fret classiques, sous réserve que le trafic soit modéré».
 
Une cohabitation possible avec le fret classique
Sur les 38 lignes évaluées à ce jour par l’équipe Taxirail, la circulation des trains de fret lourds oscille entre deux trains par jour et un seul train - de nuit - tous les deux mois. Quoi qu’il en soit, pour des raisons de sécurité, le trafic Taxirail sera neutralisé lors de la circulation des trains de fret classiques.
 
Aller jusqu’au dernier kilomètre
Toutefois, avant de pouvoir transporter les marchandises de façon autonome sur les zones périurbaines et rurales, l’équipe de Taxirail a dû surmonter des problématiques de modélisation fonctionnelles et économiques afin de déterminer les bons scénarios… En effet, comment décharger ces trains de fret autonomes une fois arrivés en gare ? « Après moultes réflexions, nous avons considéré que le personnel en charge de la ligne assurerait la manutention des colis ». Ces paquets seront déposés soit dans des consignes (type Amazon Locker), soit remis aux transporteurs du dernier kilomètre, par exemple des vélo-cargos afin de rester dans une logique décarbonée. Autre piste : La livraison par drone…
 
En attendant que ce service de fret autonome ouvre à l’horizon 2025, la solution autonome Taxirail a été retenue dans le cadre d’une étude de faisabilité par la communauté d’agglomération normande Caux Seine Agglo (autorité organisatrice des mobilités sur son territoire). Celle-ci permettrait d’optimiser, sans la concurrencer, le service fret qui circule sur la ligne Bréauté/Port-Jérôme.