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[Tribune] Lyon-turin : 57 parlementaires lancent un appel d’urgence transpartisan

PUBLIÉ LE 19 AVRIL 2023
LA RÉDACTION
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[Tribune] Lyon-turin : 57 parlementaires lancent un appel d’urgence transpartisan
eize parlementaires étaient présents à la conférence de presse au Sénat pour lancer l’appel des 57 députés et sénateurs : Alexandre VINCENDET, Emilie BONNIVARD, Loïc HERVÉ, Etienne BLANC, Cédric VIAL, Sylviane NOËL, Xavier BRETON, Michel SAVIN, Virginie DUBY MULLER, Gilbert-Luc DEVINAZ, Martine BERTHET, Jean-Claude TISSOT, Florence BLATRIX-CONTAT.
Face aux propositions du COI, une soixantaine de parlementaires lancent un appel d’urgence transpartisan au Président de la République. But : donner une forte impulsion politique à ce projet de liaison ferroviaire, élément phare du Pacte Vert Européen.

En France, en Italie et à Bruxelles, les propositions formulées par le Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) sur le Lyon-Turin semblent avoir fait l’unanimité…contre elles. Dès la publication fin février de son rapport consultatif pour éclairer le gouvernement sur les priorités d’investissement dans les infrastructures de transport, le COI avait d’abord fait bondir la plupart des élus locaux des territoires concernés. Hors de question pour eux de repousser au-delà de 2045 la mise en service des voies d’accès françaises au tunnel sous les Alpes en cours de creusement qui, lui, sera livré en 2032. Il y a deux semaines, 37 anciens grands élus de tous bords politiques (ministres, parlementaires, maires et présidents d’exécutifs des principales collectivités de Rhône-Alpes et d’Occitanie), rejoints depuis par l’ancien ministre des Transports Dominique BUSSEREAU, étaient ensuite sortis collectivement du silence dans une lettre ouverte à Emmanuel MACRON pour l’exhorter à ne plus perdre de temps sur le Lyon-Turin. Une démarche inédite, et donc remarquée, de la part d’anciens élus qui, du temps de leur mandat, avaient fait franchir plusieurs caps décisifs au dossier.
 
Pour « une puissante impulsion politique »
Mercredi 12 avril, lors d’une conférence de presse au Sénat, c’était au tour des parlementaires de donner de la voie et de lancer un signal d’alerte. « Monsieur le Président, le Lyon-Turin c’est maintenant ! » est titré l’appel transpartisan lancé par 57 députés et sénateurs (du PC à LR en passant par le PS, l’UDI). Parmi eux, quatre présidents de groupe, le député des Hautes-Alpes et ancien ministre Renaissance Joël GIRAUD…et deux membres du COI (les sénateurs Christine HERZOG et Philippe TABAROT) qui avaient déjà pris leurs distances avec certains choix du rapport publié il y a deux mois. En s’adressant directement au locataire de l’Elysée, les élus souhaitent qu’il donne « une puissante impulsion politique afin de lever les pesanteurs politico-administratives qui freinent ce programme phare du Pacte Vert Européen. » « Le plus long tunnel ferroviaire du monde destiné à relier l’Est et l’Ouest de l’Europe, peut-il raisonnablement ne pas avoir de voies d’accès à la hauteur côté français ? » s’interrogent-ils en soulignant que « la France doit être à la hauteur de ses responsabilités, de ses engagements internationaux et du défi climatique ».
 
« Lancer au plus vite les études APD » pour sauver la DUP
A ce stade du dossier, ils rappellent que « la première urgence est de lancer au plus vite les études d’Avant-Projet Détaillé (APD) de la section française sans lesquelles la Déclaration d’Utilité Publique ne sera pas prolongée en 2028, faisant tomber toute base légale au projet et libérant la constructibilité sur l’itinéraire depuis Lyon (…) Cela condamnerait définitivement la liaison Lyon-Turin telle qu’elle a été conçue avec nos partenaires internationaux qui ne masquent plus leurs vives inquiétudes » s’alarment les signataires. Le gouvernement italien, qui entend mettre en service ses voies d’accès nationales en même temps que l’ouvrage transfrontalier en 2032, n’a pas non plus gouté les propositions du COI et l’a fait savoir dans la presse transalpine. Quant à Bruxelles, ses appels répétés à accélérer la réalisation complète de la liaison ne se comptent plus. L’UE s’oriente d’ailleurs vers un renforcement de ses règles en matière d’accompagnement des grandes infrastructures de transport stratégiques.

L’appel des signataire
 
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