Cen’est pas une première pour le groupe qui a déjà remporté 4 projet de ce type dans le cadre des appels d’offres offshore lancés par les pouvoirs publics, après ceux gagnés en 2012 à Saint-Nazaire, à Fécamp et à Courseulles-sur-Mer. Situé à plus de 10 km de la côte, le futur parc de Dunkerque aura une capacité installée de près de 600 MW. Il fournira l’équivalent d’environ 40% des besoins en électricité du département du Nord. Ce projet se place au cœur du développement économique, industriel, maritime et touristique du Dunkerquois et sera créateur d’emplois sur le territoire.
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La concertation engagée avec les acteurs locaux en phase d’appel d’offres va se poursuivre encore plus activement. A ce titre, les partenaires prévoient la saisine de la Commission Nationale du Débat Public dans les mois à venir. La mise en service du parc éolien devrait intervenir en 2026. La décision de ce jour tout comme l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat le 7 juin portant sur l’autorisation d’exploiter du projet éolien en mer de Saint-Nazaire permettent à EDF d’ouvrir la voie des énergies marines en France.
La force de l’expérience
Un des atouts qui a certainement aidé le groupe à remporter ce projet, c’est sa filiale EDF Renouvelables qui a notamment développé, construit et qui exploite au Royaume Uni le parc éolien de Blyth (42 MW), poursuit également le développement du site écossais de Neart na Gaoithe (450 MW) et est actionnaire du parc en exploitation C-Power en Belgique (325 MW). Avec l’obtention de Dunkerque, EDF Renouvelables dispose d’un portefeuille de projets de plus de 2 GW en France. Enfin, elle est en négociation pour rentrer dans deux projets en Chine totalisant 500 MW et développe aux Etats-Unis une zone d’un potentiel de 2 500 MW au large de l’état du New Jersey.