Le développement du réseau de chaleur de Montceau-Les-Mines se poursuit, vers une technologie plus verte et plus économique, majoritairement alimenté par de l’énergie locale et renouvelable.
Dès 2023, l’intégralité de cette du réseau de chaleur décentralisée de Montceau-Les-Mines sera passée en basse température. Une technologie plus économique qui augmentera considérablement le rendement tout en accélérant le verdissement du réseau, au service des Montcelliens et de l’Hôpital Jean Bouveri. Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau-Les-Mines et Thierry Landais, Président de Moncia, filiale d’ENGIE Solutions chargée de l’exploitation du réseau de chaleur, ont signé un nouvelpour lancer cette transformation.
Moderniser proprement
Gestionnaires du réseau de chaleur, les équipes de Moncia acheminent depuis 2013 eau chaude et chauffage vers de nombreux logements, bâtiments privés et communaux stratégiques comme l’Hôpital Jean Bouveri. Acteur public local de premier plan, l’hôpital était alimenté quant à lui depuis 1955 par un réseau vapeur aérien haute pression dédié de 4 kilomètres. Cette technologie désormais dépassée engendrait une importante déperdition d’énergie tout en nécessitant l’utilisation de gaz. Désireuses d’accélérer la transformation de cette dernière partie du réseau, la Ville de Montceau-Les-Mines et Moncia s’engagent pour préserver la sûreté de l’installation et optimiser son fonctionnement en actant le remplacement de ce réseau aérien par un nouveau réseau enterré basse pression.
Futur proche, futur propre
Une fois mise en service à l’horizon 2023, cette technologie déjà déployée sur le reste du réseau assurera un meilleur rendement, tout en modernisant intégralement la technologie d’apport de chaleur à l’hôpital. Une énergie plus verte et économique au service du confort des habitants Le réseau de chaleur de Montceau-les-Mines est un levier d’accélération de la transition énergétique du territoire. L’énergie du réseau est actuellement composée de 57 % de bois énergie, 6 % de cogénération (production simultanée d’électricité et de chaleur) et 37 % de gaz naturel. Une fois l’opération terminée, le mix énergétique sera résolument transformé pour atteindre 60 % d’énergie renouvelable à base de biomasse et 22 % de cogénération, diminuant de près de 20 % l’utilisation de gaz naturel. Un véritable gain qui permet d’éviter aux abonnés (bailleurs, syndics de copropriétés, etc.) l’augmentation des quotas de CO2 tout en stabilisant le prix de la chaleur.