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La gazéification hydrothermale a de l'avenir

PUBLIÉ LE 5 JUIN 2024
LA RÉDACTION
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La gazéification hydrothermale a de l'avenir
Le Groupe de Travail national « Gazéification Hydrothermale » (GT GH), créé en mars 2021, rassemble plus de 50 acteurs privés et publics.
Une étude de Carbone 4 confirme le potentiel de la gazéification hydrothermal dans la démarche de réduction de l’empreinte carbone. Cette technologie de production de gaz renouvelable permet de traiter les déchets humides

Le Groupe de Travail national « Gazéification Hydrothermale »(GT GH) a publié les principaux résultats d’une étude sur la réduction de l’empreinte carbone du procédé de gazéification hydrothermale. Pilotée par GRTgaz en partenariat avec SUEZ, Teréga et GRDF, l’étude confirme la durabilité de la technologie au regard des critères européens.

Le potentiel est là

Cette technologie permet la production de gaz renouvelable et bas carbone en valorisant une très grande variété de déchets (biomasse, non dangereux et dangereux) contenant ou étant facilement mélangeables à de l’eau. Cette technologie, dont le potentiel de production s’élève à 50 TWh/an d’ici 2050, contribuera ainsi activement à l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France, aux côtés des autres filières de gaz renouvelables et bas-carbone.
Réalisée par le cabinet de conseil Carbone 4, l’étude confirme les conditions pour que l’empreinte carbone de la gazéification hydrothermale soit conforme avec les exigences de durabilité de la directive européenne RED III, qui définit les critères de développement des énergies renouvelables dans l’Union Européenne. Elle se fonde sur des données mises à disposition par les principaux développeurs des deux familles de la technologie (à catalyse et à haute température), aux niveaux français, européen et international : Leroux et Lotz Technologies (France), SCW Systems (Pays-Bas), TreaTech (Suisse) et Genifuel (États-Unis). L’étude prend en compte la valorisation de cinq déchets différents : deux qualités de boues de stations d’épuration urbaine, la vinasse, le glycérol et le lisier/ fumier.
La gazéification hydrothermale représente un potentiel de production de gaz renouvelable et bas-carbone injectable dans le réseau estimé à au moins 2 TWh/an en 2030, 12 TWh/an en 2035 et 50 TWh/an d’ici 2050, contribuant ainsi à la transition énergétique et à la neutralité carbone de la France.

Propre à quel point ?

La gazéification hydrothermale permet aux futurs projets industriels d’être conformes à la Directive européenne RED III qui exige une réduction d’au moins 80% de l’empreinte carbone par rapport à la référence fossile, en respectant certains critères techniques,
Les 2 familles technologiques de la Gazéification Hydrothermale, à catalyse et à haute température, ont une capacité de réduction de l’empreinte carbone comparable pour une grande variété de déchets d’origine biomasse.
« Cette étude met en évidence la capacité de la gazéification hydrothermale à réduire drastiquement l’empreinte carbone pour valoriser de nombreux déchets. Ces conclusions éclaireront les décideurs politiques, les industriels, les représentants des syndicats de déchets et de traitement d’eaux usées, les agriculteurs et le grand public sur les impacts environnementaux et climatiques positifs de cette technologie. Elles devraient également les inciter à mettre en œuvre les premiers projets industriels concrets » souligne Robert Muhlke, Directeur de Projet Gazéification Hydrothermale chez GRTgaz et pilote du Groupe de Travail national (GT GH).
 
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