Jeune pousse créée en 2008 pour simplifier la gestion des flux de terres et de matériaux des chantiers de BTP, Hesus se satisfait d’un bon bilan 2016 et aborde 2017 avec de nouvelles ambitions.
«En 2016 nous avons géré 450.000 t de terres inertes, 220.000 t de terres polluées, 3.566 t de déchets amiantés et 30.000 t d’apport de matériaux recyclés», annonce Hesus dans un communiqué. «Cela revient à une augmentation de 228% du volume des terres inertes évacuées par nos soins. Et nous avons alimenté 125 centres de traitement contre 62 en 2015.» Une activité qui a permis aux 25 salariés de l’entreprise de dégager un chiffre d’affaires de 15,4 M€. Soldating, la plateforme digitale Hesus spécialisée dans la gestion et l’optimisation des déblais inertes, est donc passé d’un flux de 140.000 t en 2015 à 490.000 t en 2016. «Nous allons élargir notre offre sur cette plateforme afin de passer de la gestion des déblais inertes à la gestion optimisée de l’intégralité des déblais et des apports sur les chantiers», annonce Hesus. Une ouverture qui se fera vers la gestion des terres polluées et vers les apports de matériaux (graves, sables, granulats...). «Notre objectif pour 2017 est de passer de la communauté à l’écosystème en agrégeant des services afin de faciliter la gestion opérationnelle des chantiers», indique l’entreprise qui a monté avec Cemex et Paprec la joint-venture "Terres du Grand Paris" avec l’intention de devenir une partie prenante majeure sur ces chantiers. Par ailleurs, Hesus a mis en place un intégrateur, baptisé The Chantier, avec une première initiative vers la gestion des déchets de chantiers : PickMyWastes. «Nous allons poursuivre le développement de cet intégrateur pour améliorer les relations clients et les relations fournisseurs», poursuit Hesus. Avec l’objectif d’atteindre 20 M€ de chiffre d’affaires en 2017, Hesus annonce le lancement cette année de l’application mobile Soldating, avec de nouvelles fonctionnalités. «Nous allons aussi débuter un développement à l’international, en commençant par le marché britannique», prévient Hesus avant de conclure sur son intention de stopper les blagues sur les réseaux sociaux. «C’est difficilement réalisable», reconnaît Hesus non sans humour. En effet.