Au 1er trimestre 2017, distributeurs et loueurs de matériels affichent des chiffres d’affaires en hausse respective de 14% et 13%. Les activités des levageurs et des spécialistes des matériels de maintenance se maintiennent.
 
La bonne santé du secteur du bâtiment donne une belle impulsion aux loueurs de matériels qui enregistrent leur plus forte progression depuis 2011 (+13%). C’est tout particulièrement l’amélioration du taux de rotation du matériel qui augmente le chiffre d’affaires au 1er trimestre 2017. La progression de l’activité s’accompagne d’un optimisme affiché par une entreprise sur deux désireuse d’investir au prochain trimestre; ceci afin de profiter du dispositif de suramortissement. Le dynamisme de l’activité a pour effet une remontée des prix du marché confirmée par l’INSEE : (-1% contre -2% en moyenne en 2015 et 2016).
 
Les distributeurs sont également gâtés au 1er trimestre 2017 avec une progression de leur activité de 14%. A l’exception de la location longue durée (-18%), impactée par la mesure de soutien à l’investissement, et les ventes de matériels d’occasion (-6%), la majorité des activités du secteur a progressé : les ventes de matériels neufs ont tiré la croissance (+21%), les ventes de pièces détachées (+7%), le service après-vente (+5%), la location courte durée (+3%). L’optimisme est plutôt mitigé chez les distributeurs qui craignent l’arrêt du dispositif Macron.
 
Les distributeurs et loueurs de manutention (+1%) sont plus réservés. L’activité ralentit en raison d’un fléchissement des ventes de matériel neuf (-6% sur un an); un segment qui représente 42% du CA. L’activité de matériel d’occasion prend le dessus (+14%) alors qu’elle n’avait plus connu une telle hausse depuis 2012. A noter la croissance des services (la location : +4% ; la maintenance : +8%).
 
Les levageurs, enfin, rapportent une activité en progression de 2% à mettre sur le compte de l’amélioration du taux de rotation des matériels. A souligner, au contraire des loueurs de matériels BTP, des prix en baisse qui plombent encore l’activité. Le marché français du levage devrait pourtant se maintenir au 2e trimestre 2017.