Le marbre italien tient bon malgré la suprématie du marbre turc (42% des exportations mondiales). Au premier semestre 2017, les exportations en Italie ont augmenté de 3,3% et la production de 13,6%.
Le marché mondial du marbre est au beau fixe. Le matériau, contrairement à son usage réputé luxueux, est largement utilisé par les architectes pour les sols, les décors d’intérieur, les salles de bains ou les cuisines. Et la demande des pays émergents ne cesse de grandir, particulièrement en Amérique latine, avec le Pérou et le Chili, ou encore dans certains pays asiatiques, rapporte le quotidien Les Echos.
Le constat semble juste si l’on en croit les chiffres avancés par le salon italien Marmomacc : le marché mondial aurait enregistré en 2016 une 6e année de croissance avec une progression de 3% au niveau mondial, soit environ 300 millions de tonnes brut et un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars. Les exportations représentent quant à elles près de 60 millions de tonnes dont 30 millions de tonnes de matières premières et presque autant de matériaux transformés, précise Les Echos.
En Italie, les exportations augmentent de 3,3% et la production globale – le marbre est extrait dans presque toutes les régions – de 13,6%. Ce qui porte à 17% la part des exportations italiennes dans le monde. Pas assez toutefois pour contrecarrer la Turquie qui rafle 42% des exportations et plus de 50% avec l’Iran, le Pakistan et l’Inde. Mais l’Italie reste bien placée. Elle cumule 1 milliard de chiffre d’affaires et compte 3 300 entreprises dans le secteur. Sans compter qu’elle bénéficie de la plus grande variété de marbres différents au monde.