Nicolas Vuillier, président de l’Unicem, espère que "désormais nos organisations professionnelles seront sollicitées par le gouvernement avant toutes prises de décision brutale impactant durablement nos activités". L’unicem poursuivra les échanges avec le gouvernement afin de poser les conditions nécessaires à la mise en place de la transition énergétique.
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"A ce jour, aucune solution alternative n’existe tandis que d’autres secteurs sont épargnés par cette mesure. De plus, les entreprises vont devoir faire face à une explosion des vols de carburants sur leurs chantiers et dépôts", rappelle la CNATP dans un communiqué. De son côté, la FNTP parle "d’un véritable travail de fond" pour en arriver à ce résultat. "Ce nécessaire geste d’apaisement est de nature à calmer la colère des entrepreneurs de travaux publics qui ne cessait d’enfler dans nos territoires", croit son président Bruno Cavagné.
"L’annonce de ce report et du moratoire qui l’accompagne sont de nature à rassurer les professionnels du BTP", juge pour sa part la Fédération SCOP BTP avant d’ajouter dans un communiqué : "Néanmoins, si à l’issue de cette période de six mois la remise en cause de la détaxation du GNR devait être réintroduite, des mesures d’accompagnement des entreprises devront nécessairement être prévues pour donner de la visibilité aux entreprises du secteur".
Charles-Henri Montaut, président de la Fédération, a affirmé "s’assurer que des mesures d’indexation du prix des marchés, même en cours, seront immédiatement applicables en cas de mise en œuvre de la détaxation du GNR pour les entreprises exerçant une activité pour laquelle l’utilisation du GNR représente plus de 2% des coûts de production".
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