A son tour, la Fédération DLR souligne l’urgence de préserver les mesures fiscales associées au gazole non routier alors que les agriculteurs viennent d’obtenir le maintien du dispositif tel quel.
Alors que la suppression graduelle de cet avantage est prévue jusqu’en 2030, la Fédération DLR souligne l’importance de cet enjeu pour l’équilibre financier et opérationnel de ses membres. "À l’instar du secteur agricole et des travaux publics, les entreprises représentées par la DLR sont confrontées à des défis similaires et méritent une considération équitable. La décision récente du gouvernement de prolonger le dispositif pour l’agriculture soulève des questions de parité et de justice (pour ne pas évoquer la notion de distorsion de concurrence) pour les acteurs de notre secteur", écrit la fédération dans un communiqué.
Le gazole non routier est en effet essentiel au bon fonctionnement des équipements et des véhicules spécialisés utilisés dans les secteurs de la construction et jouent un rôle crucial dans l’aménagement du territoire et le développement économique. "Bien que nos entreprises soient résolument engagées dans la transition énergétique, les alternatives viables aux énergies fossiles ne sont pas encore disponibles à une échelle qui permettrait un remplacement complet", insiste la fédération.
D’autre part, "l’impact de la hausse généralisée des coûts énergétiques et de l’inflation est particulièrement lourd pour les petites et moyennes entreprises qui composent la majorité" de ses adhérents. "L’abrogation du dispositif GNR, même progressive, se traduira par une augmentation significative des coûts, menaçant la compétitivité et la survie de nombreux sites", prévient encore DLR.
Et de conclure : "DLR rappelle que la continuité de l’approvisionnement en biens et services à des prix raisonnables est indispensable à la construction et au maintien des infrastructures".