En mai dernier, la fédération nationale des Safer a estimé que l’artificialisation ou bitumisation des terres pourrait détruire 50 000 à 60 000 hectares de surface agricoles par an.
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Nicolas Hulot parle de «frénésie souvent injustifiée ». Il souhaiterait mettre en place une taxe proportionnelle aux surfaces naturelles sur lesquelles vont être réalisé des projets de construction.
D’après le sondage « les français, la consommation «écoresponsable et la transition écologique » mené par l’Ifop pour le WWF France : « 78% des Français se disent favorables à la mise en place d’un moratoire sur l’artificialisation des terres agricoles dès 2020 ».
De son côté la Filière béton (rassemblant entre autres la FIB, le SFIC et le SNBPE) s’inscrit dans cette logique de préservation des terres agricoles. Elle encourage notamment l’optimisation des espaces urbains en pensant la verticalisation des constructions et en misant sur une meilleure utilisation des sous-sols. (« Mieux construire plutôt que de plus construire », comme elle déclare dans un communiqué).
Elle affirme également accompagner les agriculteurs dans leurs démarches de transition énergétique en participant au développement d’énergies renouvelables.
Enfin, l’organisation se dit active à la fois « en milieux naturels, à travers la construction de passages à faune et passes à poissons, qui limitent l’impact des activités humaines sur la nature, ou encore de récifs artificiels, qui permettent une recolonisation des fonds marins. Mais aussi en milieu urbain, où les toits-terrasses et murs végétalisés œuvrent à la création de couloirs écologiques. »