Un décret publié aujourd’hui confère à la giga-usine de Carbon le statut de projet d’intérêt national majeur (PINM). Le projet de l’entreprise industrielle fait partie des tous premiers à bénéficier de ce nouveau statut dédié aux initiatives industrielles stratégiques qui favorisent la transition écologique et renforcent l’indépendance de la France.
L’attribution de ce statut confirme la reconnaissance par l’État du caractère hautement stratégique du projet porté par Carbon. En matière d’industrie photovoltaïque, il s’agit du plus important projet européen avec un investissement de 1,7 milliard d’euros. La giga-usine basée à Fos-sur-Mer, sur le Grand Port Maritime de Marseille, sera la plus grande d’Europe, avec une capacité de 5 GWc par an et une intégration de toutes les étapes du cœur de la chaîne de valeur industrielle (lingots, wafers, cellules, modules). Elle permettra de réduire drastiquement la dépendance à des importations de panneaux photovoltaïques produits hors de l’Europe.
À travers ce projet, il s’agit de bâtir le leader européen de l’industrie photovoltaïque, et de développer un écosystème industriel complet en Europe, de l’amont à l’aval.
La giga-usine de CARBON permettra de :
• Produire en France plus de 10 millions de panneaux photovoltaïques par an, l’équivalent de la couverture des besoins domestiques en électricité de plus d’1 million de foyers français, • Créer massivement des emplois : 3000 emplois directs et durables, et au moins 9000 emplois indirects pour l’écosystème régional et national ; • Décarboner significativement notre économie en évitant 4 millions de tonnes équivalent CO2 d’émissions chaque année ;
Carbon prévoit un début des travaux mi-2025 pour une mise en service dès la fin 2026.
D’intérêt national majeur, pourquoi ?
Les projets d’intérêt national majeur sont ceux qui, par la nature de leurs productions, réduisent la dépendance de la France dans des secteurs stratégiques ou contribuent à la transition écologique, et revêtent un intérêt national eu égard à leur importance en termes d’investissement et de création d’emplois. Ce nouveau statut, prévu par la loi dite « Industrie verte », permet aux projets concernés de bénéficier de différents types de dérogation et d’être priorisé pour des instructions administratives, afin de faciliter et d’accélérer leur implantation sur le territoire français.