Transformation digitale, écologique, énergétique ou encore nouvelles mobilités ; la filière automobile comme le secteur des infrastructures routières et leurs équipements sont aujourd’hui confrontés aux mêmes défis. Pour les affronter, la plateforme automobile PFA et Routes de France ont donc opté pour la coopération.
Prochainement, comme le rappelle un communiqué de Routes de France, « le véhicule connecté et autonome interagira avec les infrastructures ; le développement de nouvelles motorisations et, en particulier, de l’électrification, s’articulera avec des infrastructures dotées de revêtements soucieux d’une meilleure efficacité et équipées de bornes de recharge. »
C’est pourquoi, PFA et Routes de France ont décidé de rapprocher leur vision prospective sur la mobilité et ses nouveaux usages et de faciliter la coopération technique sur les interactions entre le véhicule et l’infrastructure en unissant leurs forces.
Les thématiques de coopération technique portent sur trois champs principaux : Leurs interactions en lien avec le véhicule autonome et connecté et les expérimentations actuelles et à venir -Leurs interactions au service de la transition énergétique et écologique et le potentiel contributif de l’infrastructure routière -Leurs interactions pour l’amélioration de la sécurité routière
Les deux acteurs ont par ailleurs l’objectif de partager leur vision commune avec les pouvoirs publics, au plan national comme au plan local (collectivités locales, autorités organisatrices de mobilité) tant au sujet des usages futurs du véhicule et des infrastructures, que des développements en cours et besoins d’expérimentation.
Luc Chatel, président de la PFA, et Pierre Calvin, président de Routes de France, ont signé le protocole de coopération en présence de la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne.