Dans le port d’Anvers, 7 projets sont actuellement en lice pour supprimer chaque année quelque 250 000 transports routiers dont une majorité de projets ferroviaires.
Le port d’Anvers va investir 1,4 million d’euros dans les trois prochaines années pour concrétiser des projets ayant pour objectif de fluidifier et d’accroître l’efficacité du trafic des marchandises. Les sept projets sélectionnés à ce jour devraient permettre de réduire de 250 000 le nombre d’acheminements de marchandises par camions effectués chaque année.
Le gouvernement flamand s’appuie sur l’appel d’offres émis par l’Autorité portuaire et devrait débloquer de son côté 1,4 million d’euros au cours des prochains mois pour insuffler un caractère durable au transport, aussi bien au cœur de la cité portuaire qu’en périphérie.
"Au cours des prochaines années, les travaux vont donc débuter sur différents projets destinés à améliorer la mobilité dans cette région, mais il convient de noter que le seul apport d’infrastructures additionnelles ne sera pas suffisant", observe Jacques Vandermeiren, PDG de l’Autorité portuaire.
Les sept projets retenus peuvent chacun compter sur un soutien de 200 000€, réparti sur une période de trois ans. "DP World", l’opérateur de terminaux, axe son projet sur l’amélioration des systèmes ferroviaires actuels, avec en parallèle la mise en œuvre de nouveaux services par le rail. Le fournisseur de services logistiques multimodaux Delcatrans développe une plateforme frigorifique pour le transport par barge, sur son terminal fluvial de Wielsbeke.
Hakka NV exploite une plateforme numérique pour l’industrie des poids lourds. La société a soumis un projet basé sur sa plateforme actuelle pour développer une application permettant d’identifier des charges utiles pour le trajet retour des camions, économisant ainsi 120 000 transports routiers par an. La société néerlandaise Port-Liner, spécialisée dans la construction de barges "zéro émission", a soumis un projet portant sur la construction de cinq barges hybrides qui navigueront entre le terminal intermodal De Kempen, au sud du pays, et Anvers.
L’opérateur intermodal Danser propose un concept de réseau en étoile le long du canal Bruxelles-Escaut, et d’un système de corridor entre le nord de la France et Anvers. Euroports Inland Terminals, pour sa part, a imaginé une nouvelle liaison ferroviaire entre Liège (Ile Mosin) et le port d’Anvers. Enfin, l’opérateur de terminaux slovaque Slovak Shipping and Ports débutera au second semestre 2018 l’exploitation des trains composés d’un ensemble de wagons intermodaux et conventionnels qui assureront une liaison deux fois par semaine entre le terminal de Bratislava et le port d’Anvers.
