Afin de développer la ligne à grande vitesse Kénitra – Marrakech, l’ONCF (Office National des Chemins de Fer), l’établissement public marocain chargé de l’exploitation du réseau ferroviaire du pays, a attribué en janvier dernier, trois lots au groupe Colas pour un montant total de 430 M€.
Ainsi :
• GTR (Les Grands Travaux Routiers, filiale marocaine de Colas) a été sélectionnée pour le lot n°3 des travaux de génie civil, (180 M€). Prévus sur près de 40 kilomètres, les travaux couvrent des prestations de terrassement, d’ouvrages d’art courants ainsi que la réalisation de cinq ponts. La livraison de ce projet est prévue pour fin 2027.
« Nous sommes fiers de participer au développement des infrastructures ferroviaires du Maroc pour le compte de l’ONCF. Ce projet témoigne de notre engagement en faveur du développement économique du Royaume et de notre soutien aux initiatives d’envergure telles que l’accueil de la Coupe du Monde 2030 » Francis Grass, Directeur Général EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) de Colas.
• Colas Rail réalisera le lot Nord pour la conception et la construction de voies, caténaires et sous-stations (200 M€).
• La filiale ferroviaire réalisera également le lot n°2 des travaux de superstructure et de génie civil sur voies en exploitation, (50 M€). Les travaux réalisés en groupement avec SETEC, couvrent des prestations de voies ferrées, de caténaires, de bases travaux, de sous-stations électriques et de génie civil sur un tronçon grande vitesse de 346 km en voie simple et de 112 km en voie simple sur le réseau régional. La livraison de ces travaux est prévue pour 2028.
« Après avoir réalisé entre 2014 et 2018 les travaux de voie et de caténaire de la première LGV du Maroc, la ligne Tanger-Kénitra, Colas Rail est fier de poursuivre le développement des lignes à grande vitesse au Royaume du Maroc », Hervé Le Joliff, Président de Colas Rail.
Situés entre Kénitra et Casablanca, ces chantiers, s’inscrivent dans la continuité de la LGV Nord, qui relie Tanger à Kénitra, et visent à étendre le réseau ferroviaire jusqu’à Marrakech avec des infrastructures de classe mondiale, en prévision de l’accueil de la Coupe du Monde de 2030. Ces projets constituent une avancée significative dans le développement des infrastructures de transport au Maroc au service de la mobilité décarbonée.
