Au Maroc, l’Association des importateurs de matériels du BTP (AIM BTP) pointe du doigt la situation critique des distributeurs d’engins de chantier confrontés à un effondrement du marché des matériels neufs.
Avec 500 unités vendues par an, le Maroc se situe loin derrière la Turquie ou sa voisine l’Algérie sur le marché des machines de chantier. Dans un communiqué l’AIM BTP met en cause "la prolifération de machines d’occasion importées de façon anarchique, en l’absence de toute règlementation". L’Association accuse "les entreprises européennes en difficulté ou en faillite" de déverser "leurs matériels sur le marché marocain, devenu leur principal débouché en Afrique du Nord, l’Algérie et la Turquie ayant déjà interdit ou fortement régulé l’importation de matériels". Face à ce marasme, l’AIM BTP annonce avoir sollicité les pouvoirs publics afin de mettre en place des mesures destinées à réguler l’importation de matériels d’occasion au Maroc.