Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Terrassements > Roger Martin reçoit Buesa TP et Famy TP pour ses 130 ans
TERRASSEMENTS

Roger Martin reçoit Buesa TP et Famy TP pour ses 130 ans

PUBLIÉ LE 9 JANVIER 2025
JULIA TORTORICI
Archiver cet article
Roger Martin reçoit Buesa TP et Famy TP pour ses 130 ans
Vincent Martin. Crédit : Roger Martin
À l’aube de ses 130 ans, et après 4 générations d’entrepreneurs aux commandes, le Groupe Roger Martin démontre encore son envie d’entreprendre et de progresser avec l’acquisition des entreprises familiales Buesa TP et Famy TP, des noms réputés dans le terrassement pour l’une, et dans les travaux de montagne pour l’autre.
 
2025, une année à marquer d’une croix rouge et jaune (les couleurs de Roger Martin, NDLR) qui célèbre ses 130 ans. Le Groupe, bien décidé « à se remettre sans cesse en question pour grandir », s’offre en ce début d’année tout particulier les entreprises Buesa TP et Famy TP, avec lesquelles il entend « se donner une forte impulsion ». Roger Martin n’a pourtant pas à rougir de son parcours. L’entreprise finit l’année 2024 avec un CA de 550 M€ contre 153 M€ en 2013, soit une progression multipliée par 4 en 11 ans. « Il y avait une certaine logique à accueillir Buesa TP et Famy TP, des entreprises familiales indépendantes, au sein de Roger Martin, commente Vincent Martin, le président. Nous partageons le même esprit familial et collaborons de longue date avec Buesa TP, avec qui nous menons des grands chantiers emblématiques comme le Canal Seine Nord ou la déviation de Gimont. Nous sommes soudés par la fibre terrassement ». 
 
Rentrer dans la cour des grands
 
Buesa TP, basée à Béziers, dans le sud de la France, emploie 750 collaborateurs et réalise un CA de 85 M€. Famy TP, qui apporte avec elle 6 carrières en région AURA, rayonne sur la Savoie avec un CA de 55 M€. Avec ces deux entreprises, Roger Martin « modifie la cartographie du BTP », en prenant une ampleur bien capable de tenir tête aux majors du secteur. Le Groupe favorise ainsi la diversification de ses métiers pourtant déjà bien complets (23 au total) avec les travaux maritimes, fluviaux et portuaires de Buesa TP, et les travaux de montagne de Famy TP. Côté maillage, Roger Martin conquiert de nouveaux territoires (*) « très importants afin de créer des emplois locaux non délocalisables et de maintenir ainsi l’appartenance au Groupe ». « Tous les métiers ne vont pas mal au même moment. C’est notre diversité de métiers qui nous a sauvés lors du Covid. La diversification de nos métiers et de notre maillage est essentielle », rappelle Vincent Martin. Buesa TP et Famy TP, dont l’intégration « va aller très vite » et sera effective d’ici « fin 2025 », conservent leurs patronymes et deviennent des filiales à part entière de Roger Martin. 
 
Davantage de moyens
 
Roger Martin, qui investissait, jusqu’à maintenant, 15 M€ par an dans le matériel et la décarbonation, promet une nouvelle enveloppe dépassant les 20 M€ à compter de 2026. « Elle sera consacrée au renouvellement du matériel roulant, de production et industriel, comme les installations de carrière, les centrales à béton et à enrobé. Une fois bien maillé, l’idée est de se doter de l’ensemble des outils industriels qui nous permettent d’exercer au mieux notre activité », précise Vincent Martin. En matière de décarbonation, le Groupe fait figure de proue, en dépit des réticences de son président face aux dites nouvelles énergies : « Personne ne sait quelle(s) énergie(s) il faut utiliser demain pour être pertinent. On tâtonne sur les techniques, il n’existe pas de règles définies et les constructeurs ne sont pas prêts. Les camions à hydrogène par exemple, 30% plus chers, seules les collectivités peuvent se les acheter. Et l’offre de poids lourds électriques n’existe pas. À ce jour, je crois beaucoup aux biocarburants de synthèse comme le B100 qui alimente 80% de notre parc PL, réduit la consommation de -5% à -7%, et qui peut aussi animer le gros matériel de terrassement. En petit matériel, nous avons testé une pelle Mecalac électrique sur la voirie lyonnaise ». En dépit des contraintes, le Groupe ne tombe pas dans la facilité et poursuit ses efforts là où il peut « améliorer son empreinte carbone ». Dernière initiative en date : ses nouveaux bulldozers Cat D6 à assistance électrique qui réduisent de -10% la consommation de carburant et de -10% les émissions de CO2. « Nous devons chercher des solutions du côté des technologies qui sont là, en s’appuyant sur les énergies fossiles classiques », résume le président. 
 
La France « ce beau terrain de jeu »

 
Très attaché aux territoires et à la commande publique, où le Groupe puise 60% de son activité, Vincent Martin déploie toute son énergie afin de sauvegarder un savoir-faire. « Nous sommes vecteur de dynamisme dans les territoires et les collectivités où il y a encore de l’investissement. Les départements étant peu endettés, à l’inverse de l’État, les projets de désenclavement en matière de mobilité ou de numérique se poursuivent et en augmentent l’attractivité », souligne le dirigeant. 
 
(*) Béziers (34), Montpellier (34), Roquemaure (30), Toulouse (31), Bordeaux (33), Valserhône (01), Alby sur Cheran (74), Bourg-en-Bresse (01) Frebuans (39) et Arnas (69)




 
Le saviez-vous ?
 
Roger Martin pratique la cooptation de salarié à potentiel candidat avec une prime de 700€ à la clé pour l’employé qui se fait « l’ambassadeur du Groupe auprès des futurs employés ».  
 
 
Le Groupe Roger Martin c’est :
 
- 74 implantations
- 23 métiers
- 2650 collaborateurs
- 150 alternants
- 300 stagiaires 
 
Les outils industriels
 
- 19 carrières
Une capacité autorisée de production de 15 M de tonnes de granulats pour une production annuelle de 1 350 000 tonnes par an. 
- 2 unités mobiles de production de graves traitées
- 5 centrales fixes de production de béton prêt à l’emploi
- 9 centrales de production 
- 3 centrales d’enrobage mobiles d’enrobé
- 2 usines de fabrication de liants
 
Un peu d’histoire
 
- Eugène Martin fonde l’entreprise à Dijon, alors spécialisée dans l’asphaltage et le pavage
- Son fils Roger Martin en prend la tête en 1926 et crée l’agence de Belfort en 1928, en plus de celle de Dijon. Il développe les grands travaux de terrassement linéaires et devient le 1er entrepreneur à importer un scrap en France des Etats-Unis
- En 1960, son fils Pierre Martin développe les métiers de l’entreprise et son empreinte sur le territoire
- Son fils Vincent Martin prend la direction générale en 2009 puis la présidence en 2012
PARTAGEZ
Article publié dans Terrassements & Carrières n° 199.
À LIRE ÉGALEMENT
Moteurs hors route : le diesel domine encore
Moteurs hors route : le diesel domine encore
TDM/Groupe de l’Année : AXYOM, résolument tourné vers l'avenir
TDM/Groupe de l’Année : AXYOM, résolument tourné vers l'avenir
Got your ‘Bak : un service de pièces détachées par Rokbak
Got your ‘Bak : un service de pièces détachées par Rokbak
Sunward chez Codimatra
Sunward chez Codimatra
Tous les articles Terrassements
L'essentiel de l'actualité de la construction
Ne manquez rien de l'actualité de la construction !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS