Ponts : « Un manque évident de surveillance et un défaut de maintenance »
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Christian Tridon, président du syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures (STRRES), a réagi face à l’éffondrement du pont de Gênes. BTP Mag. : Le 14 août dernier, le pont Morandi à Gênes s’est effondré, tuant 43 personnes et entraînant beaucoup de questions. Comment réagissez-vous au sein du STRRES ? C. Tridon : Le STRRES a bien évidemment été largement sollicité. Pourquoi ? Il est bien trop tôt pour le dire. Comment ? Quelques mauvaises images nous en montrent la chute. À cause de qui ? L’avenir le dira peut-être (on peut toujours le croire). Rupture d’un hauban ? Déficience d’un appui ? L’enquête sera assurément longue et la publication des résultats sera-t-elle publiable ? Conception audacieuse, sans aucun doute. Construction délicate, peut-être. Mais ce qui paraît certain, c’est un manque évident de surveillance et par conséquent un défaut évident de travaux de maintenance. Quel a été l’élément déclencheur ? C’est celui qui a finalement provoqué la chute de l’ouvrage, dont certaines parties devaient de toute évidence, être dans un état limite de rupture.