D’un côté, le groupe français Alstom va construire 800 motrices électriques pour la bagatelle de 2,8 milliards d’euros. De l’autre, le groupe américain General Electric (GE) fabriquera 1 000 motrices diesel pour la somme de 2,4 milliards.
D’après une information des Echos, Alstom et GE auraient donc décroché le gros lot en Inde. Mais parallèlement à la fourniture de matériels roulants, les deux entreprises ferroviaires vont également investir dans des sites de production : pendant qu’Alstom bâtira une usine dans l’Etat du Bihar, General Electric devrait consacrer environ 187 millions d’euros dans une chaîne de production et dans des sites de maintenance.
Le quotidien économique rappelle que le réseau ferré indien est au 4ème rang mondial en termes de longueur, mais son âge très avancé – il date de la colonisation par l’Empire britannique – fait que les trains ne peuvent circuler en moyenne qu’à…50 km/h. Il est donc temps de passer à la vitesse supérieure. D’où la décision du Premier ministre indien, Narendra Modi, d’investir environ 128 milliards d’euros d’ici 2020 dans le réseau ferroviaire de ce pays considéré en 2014 comme la 3ème puissance économique mondiale en termes de PIB (Produit Intérieur Brut) à parité de pouvoir d’achat.