C’est dans Nature Water que des universitaire de Stanford et du SLAC ont fait part du résultat de leur recherche : une poudre constituée d’oxyde d’aluminium, d’oxyde de fer et d’un catalyseur à base de sulfure de molybdène/cuivre. Ce catalyseur absorbe les photons de la lumière solaire et entraine la libération d’électron qui, au contact de l’eau, forment du peroxyde d’hydrogène (H2O2) et des radicaux hydroxyles (HO). Ces deux composés sont très toxiques pour le vivant et leur action est très rapide. La membrane des bactérie n’y résiste pas et elles meurent. Et comme ces composés ont une courte durée de vie, l’eau est potable en quelques secondes.
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La poudre est composée de nanoflocons d’oxyde d’aluminium, de sulfure de molybdène, de cuivre et d’oxyde de fer, des matériaux bon marché. Pour vérifier l’efficacité du produit, les scientifiques ont mélangé une faible quantité de poudre dans un récipient transparent contenant 200 ml d’eau contaminée par environ 1 millions de bactéries E.coli par millilitre d’eau. Résultat, après 60 secondes, il n’a pas été possible de trouver une seule bactérie vivante ! Les scientifiques ont profité du coté metallique de leur création pour la retirer de l’eau avec un simple aimant. Ils ont voulu savoir si la poudre était encore utile après ça. Et il s’est avéré qu’elle est efficace pour une trentaine d’utilisation !
Au-delà des région du globe où l’accès à l’eau potable est très difficile et où les maladies liées à de l’eau contaminée sont meurtrières, ces flocons pourraient se révéler très utiles, par exemple, dans des filières de traitement de l’eau pour remplacer les UV et dans les procédés d’épuration.